Chère planète
Est-ce la faute à Descartes si nous tombons par terre le nez dans le ruisseau ?
Cet article défend que Descartes n’est pas responsable des désastres écologiques actuels. Éric Fiat propose de voir l’humain comme un jardinier, respectueux et responsable, plutôt que dominateur. Il appelle à un écologisme humaniste, où l’homme, en tant que gestionnaire de la nature, maintient sa centralité avec une responsabilité accrue envers la beauté et la préservation de la nature.
Propositions pratiques : écologie, concilier urgence et désir d’agir
Diane d’Audiffret donne des propositions pratiques pour concilier urgence écologique et désir d’agir. Face à l’immobilisme, elle propose de susciter un désir collectif pour un changement durable. Inspirée par Spinoza et Jonas, elle souligne l’importance de la responsabilité individuelle et collective, appuyée par des lois et une vision politique. Des initiatives locales et éducatives, comme l’émerveillement devant la nature et la naissance d’enfants, sont cruciales pour encourager des comportements durables et une philosophie de progrès pour l’humanité.
La sensibilisation, un élan pour construire ensemble un monde plus humain
Cet article par François Caron souligne l’importance de la sensibilisation pour comprendre et agir face à la crise écologique. Caron anime des ateliers comme La Fresque du Climat, qui utilisent des données du GIEC pour expliquer les enjeux climatiques. Ces ateliers, en sollicitant l’intelligence collective et la créativité, visent à transformer la prise de conscience en actions concrètes et solidaires pour un monde plus durable.
L’éco-anxiété, une réaction salutaire !
Cet article, par les membres de RAFUE, explore l’éco-anxiété et la solastalgie comme réactions salutaires face aux crises écologiques. Elles ne sont pas pathologiques mais nécessitent un accompagnement psychologique. Les auteurs proposent des approches pour relier les individus à eux-mêmes, au vivant et aux autres, transformant ces détresses en leviers d’action écologique et humaine.
Le cri des enfants à naître
Cet article, par Martin Steffens, philosophe, défend l’idée que la naissance d’enfants n’est pas destructrice pour la planète. Il critique les illusions bourgeoises et anthropocentriques, arguant que les enfants sont essentiels pour un avenir écologique. Selon Steffens, accueillir des enfants encourage une responsabilité environnementale et une vision positive de l’avenir, contredisant l’idée que moins de naissances serait bénéfique écologiquement.
La seconde main : un marché vertueux… en apparence
Cet article, par Joan Le Goff, explore les avantages et inconvénients du marché de la seconde main. Bien que perçu comme écologiquement et socialement bénéfique, il révèle des effets pervers : surconsommation, qualité décroissante des dons, et pollution due aux micro-livraisons. Le Goff prône la sobriété, la réparation et le don de proximité comme alternatives plus responsables.
L’enjeu écologique en entreprise : contraindre ou convaincre ?
Cet article, écrit par Jérôme Boillot, explore les enjeux de l’écologie en entreprise, soulignant l’importance de convaincre plutôt que contraindre. Il met en avant la nécessité de motiver les collaborateurs par des actions concrètes, des sensibilisations et des objectifs mesurables. Boillot souligne le lien entre écologie, inclusion et performance, en prônant une approche intégrée pour un impact durable et solidaire.
Le défi écologique : concilier progrès et postérité
Cet article, écrit par Romain Leroy-Castillo, explore la problématique écologique, soulignant que l’écologie ne doit pas être vue uniquement comme un problème mais comme une opportunité de progrès. Il retrace l’évolution historique de notre rapport à la nature, appelant à une philosophie de l’action centrée sur l’Homme et la postérité, plutôt qu’à un immobilisme dicté par une idéalisation de la nature.
