Invasion des chatbots, l’école doit-elle trembler… ou changer ?

par | 30 Mai 2024 | Protection de l’enfance et engagement de la jeunesse

Article publié dans la revue Pour un monde plus humain de UP for Humanness en février-avril 2023

Guillaume Leboucher coordonne les activités stratégiques en data et en intelligence artificielle de la filiale numérique du groupe La Poste, Docaposte. Parallèlement engagé dans l’éducation, il est fondateur de L’IA pour l’École. Il a répondu à nos questions sur le nouvel équilibre à trouver entre le monde éducatif et de nouveaux outils numériques devenus omniprésents comme les « agents conversationnels ».

L’intelligence artificielle peut être la meilleure chose au monde, le numérique en général, mais l’IA particulièrement. Pour détecter les ouragans, détecter les tremblements de terre, les feux de forêt, les crises climatiques, les famines… L’IA participe aujourd’hui à nourrir 8 milliards de personnes.

Mais l’intelligence artificielle peut aussi être une catastrophe.

Je m’aligne avec l’astrophysicien Stephen Hawkins qui annonçait que « la création d’une intelligence artificielle serait le plus grand événement de l’histoire de l’humanité. Mais il pourrait aussi être l’ultime ». Avec l’IA on a malheureusement créé une économie de l’attention, générée par les BigTech, qui attire l’attention de nos jeunes : ils jouent, se mettent en réseau, regardent TikTok et développent peut-être moins d’attention pour écouter à l’école. ChatGPT prend beaucoup de place aujourd’hui, mais c’est « simplement » un coût marketing extraordinaire de Microsoft et l’entreprise OpenAI sur Google et Facebook. Les Chatbots en général n’ont rien de neuf et sont même en plein développement. L’IA générative, les LML ont des capacités incroyables, on entre dans une ère technologique fascinante, il est temps de le savoir.

Poursuivez votre lecture 📖

Le cri des enfants à naître

Cet article, par Martin Steffens, philosophe, défend l’idée que la naissance d’enfants n’est pas destructrice pour la planète. Il critique les illusions bourgeoises et anthropocentriques, arguant que les enfants sont essentiels pour un avenir écologique. Selon Steffens, accueillir des enfants encourage une responsabilité environnementale et une vision positive de l’avenir, contredisant l’idée que moins de naissances serait bénéfique écologiquement.