Ce séminaire de recherche-action a démarré en mai 2021, dans une période propice à l’étude santé :
- avec des tendances connues de tous : vieillissement de la population, chronicité des pathologies, disparités territoriales de l’accès aux soins, essor des innovations technologiques, entrée du numérique dans la santé, développement de l’ambulatoire et du domicile, médecine personnalisée, génétique, … pandémies et … maîtrise des coûts.
- des conséquences à fort impact sur la qualité des soins et l’engagement du patient : une complexification de la médecine et des traitements avec la nécessité d’une implication accrue des patients, le rôle transformé des proches aidants, le rôle accru de la technologie médicale ou compagnon, une information « médicale » diffuse, une saturation de certains services hospitaliers.
- une santé générale à l’épreuve de la pandémie : une accélération prodigieuse de la télémédecine, des patients non détectés faute d ’accès au parcours de soin et au dépistage, une difficulté des professionnels de santé à s’impliquer dans la prise en charge au-delà de la téléconsultation.
Pourquoi cette étude ?
De nombreux rapports et orientations politiques sont aujourd’hui « patients centrés ». Ils parlent de placer le patient au cœur du système et faire de la qualité de sa prise en charge la boussole des différentes réformes, d’organiser l’articulation entre médecine de ville, médico-social et hôpital pour mieux répondre aux besoins de soins en proximité, de repenser les métiers et la formation des professionnels de santé, mais aussi… d’assurer la pérennité économique du système de santé.
Mais où est vraiment le patient au-delà de cet affichage ?
Objectifs de l’étude santé
- identifier les points de rupture majeurs communs aux parcours de soin de différentes maladies
- identifier les expériences novatrices qui pallient ces difficultés
- faire des recommandations aux différents acteurs de la chaîne du soin : professionnels de santé, réseaux de santé, industriels, payeurs, pouvoirs publics, etc.
Finalités
- l’autonomie et la dignité du patient
- la valorisation et l’engagement responsable des acteurs de la chaîne du soin ;
- la soutenabilité du système de soin ;
- l’agilité des organisations ;
- et le juste usage des technologies : au service du soin et des personnes.
Les porteurs du projet
Isabella de Magny
Fondatrice de GenDH
Laurent Vincent
Consultant
Diane d'Audiffret
Cofondatrice et Déléguée générale de UP for Humanness